C’est le visage de cette nouvelle équipe d’Indiana, dont il est déjà le franchise player assumé. C’est en lui que Kevin Pritchard et Rick Carlisle ont placé leurs espoirs pour incarner le renouveau de cette franchise. À à peine 24 ans, Tyrese se pose en tant que meilleur joueur de son équipe et a le potentiel pour aller titiller les plus grands de la ligue.

Meneur moderne, il excelle dans le rôle de gestionnaire : une très bonne vision et une vivacité qui lui permettent de toujours trouver le bon coéquipier au bon moment.
S’inscrivant dans la vague récente des « long range shooters », ces joueurs capables de tirer de n’importe où, et qui n’ont pas peur de prendre des tirs difficiles, sa gestuelle assez atypique est létale, en plus d’être très rapide, rendant le travail des défenseurs plus complexe.
Défenseur moyen (on ne le retient pas pour ça), sa taille plutôt grande pour un meneur lui donne un avantage sur ses adversaires, tout en restant assez rapide.

Auteur d’une saison de calibre MVP, il aura impressionné absolument tout le monde, même les fans les plus assidus d’Indiana : Meilleur passeur de la ligue, en qualité comme en quantité, Tyrese est touché par une bien étrange maladie… Impossible pour lui de faire une passe qui ne soit pas une « no-look pass ». Adepte du flashy, il passe la plupart de son temps à délivrer dans les meilleures conditions ses deux copains Myles et désormais Siakam qui voient leur travail infiniment simplifié !
Mais Ty a montré aussi de très beaux progrès offensivement et au niveau du leadership : enfin perdu sa timidité sur le terrain, il n’hésite plus à jouer ses 1v1, à prendre les matchs à son compte (il est très fort pour ça). Hors du terrain, il est de loin le joueur le plus impliqué : accueillir les nouvelles recrues, donner son avis dans les décisions du front office… Une vrai différence avec la saison dernière, qui a pu gommer certains doutes (dont les miens) envers sa capacité à être un franchise player. Malgré tout cela, sa très bonne dynamique sera verra totalement freinée par une blessure à la jambe qu’il l’écartera du terrain à peine 10 matchs, mais dont il ne se relèvera que très difficilement.

Toujours très propre dans son discours, très souriant, il est un grand adorateur des interview où il prend toujours un grand plaisir à apparaitre. Il a aussi toujours montré sa volonté de tout donner pour son équipe : un joueur qui voulait marquer l’Histoire de Sacramento en réalisant l’impossible, et qui a déjà annoncé des ambitions similaires en Indiana.