Il est là le lieutenant que Tyrese Haliburton attendait dans sa quête de playoffs. Pascal Siakam, c’est ce joueur qui aura réussi à ramener un titre à Toronto en 2019, joueur besogneux et énergique, lieutenant d’un Kawhi Leonard simplement inarrêtable. Élevé au rang de franchise player au départ de Kawhi, il aura porté cette équipe de Toronto pendant quelques années encore. Tradé à Indiana contre Bruce Brown, Jordan Nwora, et 3 tours de draft (plutôt des fins de premiers tours), il se sera vite assimilé au sein de son nouveau club, au sein du quel on le sent bien plus épanoui (par rapport à des derniers mois et une rupture plutôt compliquée avec Toronto).

Siakam c’est ce genre de joueurs qui sait absolument tout faire sur un terrain : offensivement le joueur est excellent dans sa finission au cercle, et a prouvé au monde qu’il pouvait exceller à mi-distance et à 3 points quand servi dans de bonnes conditions. Jouant très souvent en drive et au poste, il se sert de sa menace pour exploiter les avantages de tailles ou pour attirer les défenses et servir ses coéquipiers libres. Parce que oui, Siakam est aussi un très bon passeur pour son poste (presque 4 passes de moyenne en carrière). Toutes ces qualités font de lui un joueur qui peut sans problème jouer balle en main, ce qui est parfait pour accompagner un Tyrese qui monopolisait un peu trop le jeu balle en main jusqu’alors.
Mais Siakam s’illustre aussi de l’autre côté du terrain, principalement grâce à une forte présence au rebond ainsi qu’une défense très correcte, bien aidé par ses bras très longs !

Il ne lui aura fallu à peine que quelques matchs sous ses nouvelles couleurs pour conquérir et rassurer tous les fans d’Indiana. Son duo avec Myles Turner étincelle, pendant qu’on attend encore de le voir plus jouer autour de Tyrese Haliburton et inversement… Cependant, l’aillier fort arrive en fin de contrat à l’été 2024, sans qu’aucune certitudes n’existent encore sur une potentielle resignature du joueur. Malgré ça, Pascal Siakam n’a jamais semblé autant sourire ni autant s’épanouir sur un parquet qu’en ce moment même ; et, avec la bonne dynamique d’Indiana et son futur plus qu’intéressant, il n’y a pas de doutes que Siakam pense ne serait-ce qu’un peu à resigner.