Johnny Furphy en train de dribbler

DRAFT 24 : Johnny Furphy en 35, T.Newton en 49 E.Freeman en 50

, ELe 30 juin et le 7 juillet auront lieu des élections législatives en France, qui mèneront à la création d’une nouvelle assemblée ainsi qu’un nouveau gouvernement. Dans ce contexte ou l’extrême droite est aussi puissante, il est plus qu’important d’aller se mobiliser dans les urnes pour leur faire barrage, lisez des programmes, allez voter, ça prend pas plus de 30 minutes et c’est tout ce dont vous avez besoin pour sauver des vies. En tant que créateurice de contenu LGBTQIA+, mon existence et celle de PacersTalk est mise en danger par une extrême droite dont le projet d’oppression contre les personnes LGBTQIA+ n’est même pas dissimulé.

Tout au long de la nuit, retrouvez le récap en direct de la draft, actualisé à chaque nouvelle recrue d’Indiana !

La draft aura commencé assez fort avec Indiana et un move assez surprenant coté Pacers : ils possèdaient le choix n°36 et auront décidé de sécuriser à tout prix leur pépite en allant récupérer le pick 35 contre de l’argent (pour San Antonio). La preuve qu’Indiana voulait vraiment choisir Johnny Furphy. Alors qui est il ?

Johnny Furphy

Joueur des Kansas Jayhawks et coéquipier notamment de Kevin McCular Jr, lui aussi drafté un peu plus tard, il aura été l’un des joueurs clefs de cette équipe. D’abord remplaçant avant de finir très vite titularisé son apport au shoot étant trop précieux pour l’équipe, il sera l’auteur d’une saison vraiment inattendue chez la plupart des observateurs et observatrices.

Furphy c’est un ailier assez grand (2m08), ce qui devrait changer des ailiers habituels d’Indiana, en revanche assez frêle. Si ça a été évoqué si tôt, c’est bien parce que le tir de Furphy est sa principale force ; la plupart des tirs pris par le joueur sont derrière la ligne et c’est surtout là qu’il essaye de se placer. 35,2% de réussite de loin qui ne lui rendent pas forcément faveur bien rattrapé par un pourcentage aux lancers correct (bon signe pour des rookies en général). Surtout que prendre des tirs un peu compliqués, rapides ce sont des choses dont il est capable. Offensivement, au delà du tir, la grande taille de Furphy, souvent sous-estimée, font de lui une grosse menace au cercle, surtout qu’il peut finir en force ! Parmi les meilleurs finisseurs au cercle niveau adresse, il reste néanmoins un joueur qui ne cherche pas souvent à attaquer cette zone et où le faible volume joue peut être en sa faveur.

Mais Johnny Furphy n’a pas que le tir, son autre grande force est surtout son niveau ultra impressionnant de lecture du jeu : le nouveau Pacer est un joueur parfait à inclure dans une équipe qui tourne déjà très bien. Des bonnes lectures, un déplacement sans ballon super intéressante et des instincts de jeu séduisants, Furphy c’est un joueur qui compense pas mal de ces défauts actuels par son intelligence de jeu forte.
Car oui, Furphy n’est pas parfait loin de là, mais il n’en reste pas moins intéressant : défensivement déjà, le joueur est plutôt bon off ball grâce à ses lectures qui permettent de toujours être bien placé, mais c’est on-ball que ça pause problème car peu physique il se fait facilement bousculer et même ciblé par les attaques adverses.

Il sait shooter, il peut finir au cercle, il sait jouer sans ballon, y’a la taille et une intelligence défensive, au total Furphy est un joueur avec des flashs super impressionnant, mais malheureusement l’échantillon est pas si élevé car il n’était pas le joueur de Kansas le plus responsabilisé et utilisé. Furphy c’est un joueur qui pourra prétendre à des minutes dès sa saison rookie, car il est facile à utiliser et peu rentrer partout (surtout dans une équipe très spacing !). Cependant un bon passage à la salle pour se muscler et prendre du poids sera nécessaire pour vraiment tenir le coup. En tout cas Furphy, un joueur unanimement prévu entre les places 15 et 30 dans la quasi totalité des prévisions qui tombe à Indiana en 35, c’est assez inouï pour un joueur qui recèle de bien plus de talents que ce que son numéro de pick laisserait supposer.
Un joueur avec un plafond assez haut et intriguant et qui si bien developé pourrait devenir LE role player par excellence : intelligent, ultra propre, et qui connecte bien

Tristen Newton

Première surprise pour Indiana, qui jètent leur dévolu sur Tristen Newton, 3ème joueur de U-conn drafté cette année. 23 ans, meneur de 1m93, il joui de pas mal de qualités : très complet, capable de tirer de loin (la réussite est pas exceptionnelle mais là aussi bien rattrapé par une super réussite au lancer), avec en plus une bonne vision de jeu et une défense on ball jugée convaincante. Newton est souvent décrit comme un joueur à triple double, 15-6-6 de moyenne qui vit très facilement en faisant ses matchs et ses stats, sans pour autant être la star de son équipe, lui qui était 3ème option de Uconn. Il sera tout de même nommé « Most Outstanding Player » par la NCAA bien aidé par une équipe des Huskies qui finira titrée !
Son parcours ressemble assez à celui de Isaiah Wong, drafté l’année dernière : 5 années universitaires où il finira en grand vétéran chez une grande équipe universitaire prestigieuse (mais cette fois ci qui ira jusqu’au titre). Un palmarès universitaire impressionnant pour un joueur respecté, dont le talent est présent mais qui malheureusement n’aura jamais été suffisant pour qu’il ait une chance de se faire drafter avant cette année !

Testé par Indiana, il aura probablement été un des coups de cœur des workouts, dans la lignée infinie des joueurs d’expérience draftés par Indiana. Aura t-il de vraies opportunités de jouer avec Indiana, probablement pas… Mais on devrait le voir très souvent renforcer les bancs de G-League.

Enrique Freeman

Freeman c’est un profil absolument atypique, le genre de profil qu’on ne voit qu’une fois par draft ! Le néopacer de 24 ans est une machine à double-double, réputé l’un des meilleurs rebondeurs en college basketball, alors qu’il fait 2m01 (seul Zach Edey fait mieux aux rebonds en NCAA). Jouant à Akron, il sera la star de cette équipe pendant les 5 années que lui aussi passera dans cette ligue, malheurement l’équipe de l’Ohio peinera à atteindre quelconque résultat en dehors de sa conférence.
Aussi surprenant que peut l’être un joueur de tout juste 2m01 (mais 2m20 d’envergure ce qui est excellent) qui gobe des rebonds de partout, une autre des forces de Enrique est son tir extérieur : 37% de loin sur sa dernière saison avec un petit volume, mais qui est preuve de gros progrès de sa part dans le domaine, de quoi faire éloigner toute comparaison vite trouvées avec un certain Terry Taylor. Mais Freeman sait aussi défendre et pas si mal (les ailes principalement) ! En réalité Enrique Freeman avec 10cm de plus, c’est un joueur qui aurait largement pu partir au premier tour.

Un joueur dont l’énergie saute aux yeux, un vrai bâton sauteur au physique et à la verticalité impressionnante qui se bat sur chaque ballons. Faire 2m01 et finir deuxième meilleur rebondeur d’une ligue c’est loin d’être anodin et simple, et l’ailier a prouvé qu’il était capable de plus, avec un shoot à developer et de la vraie défense. Aura t-il du temps de jeu avec Indiana, dur à déterminer, mais une chose est sûre : il apporte une énergie, une hargne et des forces qui ne peuvent que faire du bien à cette équipe des Pacers ! Si jamais le futur lui sourit et que le tir continue à s’améliorer, et si ?

Regarde les Pacers la nuit, écris le jour, domirai demain. C’est moi qui gère le site web et les réseaux sociaux du projet. Queer.