Aaron Nesmith sous les yeux du staff des Pacers

Comment créer une attaque élite autour d’un meneur qui préfère passer la balle

Après deux demi-saisons d’un projet disfonctionnel puis d’un tanking bien organisé, cette année semblait vraiment être la bonne pour un Rick Carlisle qui peinait à faire ses preuves jusque là.
Avec le retour de Myles (qui n’avait encore jamais joué un seul match avec Haliburton et Hield) et l’arrivée de Mathurin, notre coach était attendu au tournant pour créer un jeu cohérent, malgré des attentes de tanking.

Et la tache semblait pas non plus très simple : avec un Tyrese Haliburton encore loin du top level en tant que franchise player, pas si bien entouré que ça dans un effectif jeune et pas trop défensif, on pourrait appeler ça mission impossible. Ce n’est pas un hasard si tout le monde voyait Indiana squatter la 14ème/15ème place en début de saison !

Et pourtant, il ne faudra pas plus de temps à Carlisle pour créer un plan de jeu parfaitement huilé qui permit à Indiana d’être sérieusement playoffable. Comment ? C’est à cette question que je vais essayer de répondre en illustrant au mieux mon propos.

Les grandes bases

Cet article va surtout se concentrer sur notre 5 majeur pour illustrer les points les plus importants. C’est plus simple, les joueurs changent peu, et c’est surtout là qu’on trouve les plus grands échantillons de notre stratégie.

Commençons.

Le système Carlisle, c’est avant tout l’attaque, oubliez la défense. Vous allez prendre 5 joueurs, peu importe la taille ou le poste (que des arrières ça passe croyez moi) et vous allez leur interdire de trainer dans la raquette. Une stratégie qu’on appelle le « 5 out » qui permet de libérer l’accès à la raquette et offre des options de tir de loin à chaque moment.
À partir de là, tout le jeu offensif va se concentrer autour de notre trio Haliburton – Hield – Turner : Tout passera par eux, ils toucheront 80% des ballons et tenteront 80% des tirs, c’est pour ça qu’il est pas étonnant de voir Nembhard et Nesmith, deux giga soldats bons de loins venir compléter le 5.

Concentrons nous donc sur le point central de notre attaque : le trio Myles-Tyrese-Buddy qui pour moi illustre parfaitement le génie de Carlisle cette saison, tant il a réussi à créer un environnement qui tire le meilleur des trois joueurs au sein d’un même plan de jeu.

Pour Tyrese, on va faire vite, parce qu’il y a à la fois beaucoup trop et à la fois pas assez de choses à dire sur lui (dans le cadre de mon article).
Haliburton c’est le talent qui permet à Carlisle de rendre sa stratégie offensive efficace. Tout dans le jeu est fait pour que notre jeune star puisse servir dans des meilleures conditions possibles les autres joueurs du trio, et ça se ressent en son absence. Malgré la qualité stratosphérique de notre meneur remplaçant en la personne de T.J. McConnell, le plan de jeu offensif a tendance à se neutraliser sans sa clef de voute.

Là où Tyrese excelle en attaque, c’est surtout par son très bon QI basket surtout à la passe : avec une maitrise parfaite des timings de passes, des exécutions de systèmes au poil et une abilité à toujours savoir où sont ses coéquipiers, ce qu’ils font ou veulent faire.
Bien sûr Tyrese est un expert dans le jeu de loin et est capable de jouer dans les espaces plus que bien, mais toute la stratégie offensive des Pacers réside principalement dans son talent de passeur, le reste c’est du bonus (très bon bonus néanmoins). Le but de la stratégie de Carlisle n’est pas de mettre Haliburton dans les meilleures conditions pour tirer, le but c’est de mettre Haliburton dans les meilleures conditions pour passer.

Et ça pour le voir, je pense que c’est important de se concentrer sur le rôle et l’utilisation des 2 autres joueurs majeurs de l’équipe : Buddy Hield et Myles Turner. Vous allez voir ça devrait devenir plus clair.

Buddy Hield

C’est le premier point clef de cette attaque bien huilée, et il est peut être l’un de ceux qui a le plus agréablement surpris cette année.
Son jeu de loin, extrèmement létal et régulier, a sû le placer au rang de menace de premier ordre pour ses adversaires qui peinent à trouver une solution pour le ralentir. Et encore une fois ce bon vieux Rick a fait le choix d’en tirer parti au maximum… Tout dans le jeu de Hield est fait pour qu’il puisse recevoir le ballon à 3pts avec un peu d’espace pour tirer, les conditions idéales pour notre arrière qui peut artiller efficacement même légèrement défendu.

Pourquoi Hield fonctionne aussi bien au sein de cet effectif ? Comment Carlisle a réussi à transformer ce sniper en l’une des menaces de loins les plus efficaces de la ligue ?

Principalement en changeant le rôle de Hield. Là où à Sacramento, Buddy était souvent placé en ball handler, en « début d’actions » (pas étonnant vu la faiblesse du banc de Sacramento), il est désormais placé quasi intégralement en fin d’action. Et ça change tout ! Parce que cela permet de s’appuyer sur la principale force de Hield : le mouvement sans ballon.

Le Bahaméen est une légende non-reconnue du jeu sans ballon, se concentrer sur ses déplacements au cours d’un match sera à chaque fois un exercice intéressant… Là où Hield possède un vrai avantage, c’est dans ses déplacements, sa capacité à toujours anticiper en un instant les intentions de ses coéquipiers et de ses adversaires pour se positionner au mieux.
L’arrière joue constamment avec 2 coups d’avances sur ses adversaires. Ses déplacements ne seront jamais les plus rapides ni les plus compliqués, mais on peut être sûr qu’il sera toujours au bon endroit au bon moment.

En une fraction de seconde Hield, repère là où va le porteur de balle, là où sont les défenseurs et en conclue là où il devrait être

Personnellement, l’illustration la plus claire du jeu sans ballon et des automatismes de Hield se repère assez étonnamment sur les actions où il attaque le panier balle en main. Bien qu’il n’hésite pas à prendre des tirs dans la raquette quand il est démarqué, dès que plusieurs défenseurs essaient de bloquer l’accès à la raquette, le schéma sera toujours le même : Ressortir le ballon pour un de ses coéquipiers et instantanément partir se placer dans un espace libre à 3 points.
À peine le ballon quitte ses mains qu’il pense déjà à où se placer alors que les défenseurs eux, regardent naïvement le ballon. Vous verez souvent Hield se replacer quand bien même sa passe est décisive, peu importe, il sera prêt à recevoir le ballon dans 100% des cas où le receveur ne tirera pas.

Observez les possibilités de passes quand Hield prend le tir, il a toujours une ou deux options d’extrapasses disponibles pour des coéquipiers qui savent tirer à 3pts

Ce n’est pas une surprise que Hield soit aussi efficace, puisque tout le système de jeu mis en place par Carlisle est fait pour créer des espaces à 3 points :

  • D’abord de par le 5 out, qui est une stratégie surabusée par Carlisle.
    En demandant aux cinq joueurs sur le terrain de rester derrière la ligne à 3 points, cela permet de créer d’énormes espaces dans la raquette qui rendent les pénétrations et les jeux d’écrans bien plus difficiles à défendre en face (les défenseurs qui souhaitent venir aider à défendre la pénétration doivent laisser la personne qu’ils défendent à la base seule à 3 points), et bien souvent Buddy en profite.
    Regardez tous les extraits vidéos de l’article et vous verrez à chaque fois qu’aucun Pacer ne va dans la raquette sans le ballon en main (hors Myles sur pick’n roll). On remarque aussi bien l’espace que cela permet de créer et les solutions de tir de loin que ça entraine.
  • Deuxièmement, c’est très logiquement que Carlisle a mis un point d’honneur sur le jeu rapide et en mouvement. Avec des joueurs jeunes et un 5 majeur tendance small ball tout le monde monde tire de loin à la Mike d’Antoni à Houston.
    Avec l’un des tous meilleurs passeurs de la ligue en le nom de Tyrese Haliburton, avoir une équipe continuellement en mouvement autour de notre meneur est le meilleur moyen de créer des occasions. ajoutez des jeux d’écrans, des faux écrans des attaques de mismatchs et très vite les défenses adverses peu concentrées peuvent vite ne trouver aucune solution. Plus ces stratégies sont bien effectuées et rapidement, plus ça demande aux défenses adverses d’immenses efforts pour défendre.
    Dans cet art du mouvement, Hield est de loin le meilleur, et il est par conséquent celui qui profite le plus de ce style de jeu et de la très bonne vision de Haliburton.
  • Pour le jeu rapide, c’est aussi très flagrant pour notre arrière : 20% de ses tentatives de loin sont prises avant que l’horloge des 24 n’affiche « 18 ». En contre attaque s’il n’a pas le ballon, c’est derrière la ligne à 3 points qu’il se placera, ainsi il laisse le porteur de ballon attaquer le panier et lui propose une solution de passe qui mènera à un panier à haut pourcentage de réussite.
    Buddy Love profite pour punir le moindre espace que la défense lui laisse en contre attaque, si la défense n’est pas en place, il prend le tir, si la défense ne suit pas sur un pick’n roll très tôt dans l’action, il prend le tir. Et ça, ça permet de conditionner les adversaires à tout faire pour le défendre sur le jeu rapide, ce qui a pour effet de créer plus d’espace pour ses coéquipiers. Surtout que quand il a la main chaude de loin, il peut très facilement enchainer des tirs réussis en transition.
Exemples de tirs de loins très rapides qui vont conditionner les défenses adverses à être plus vigilantes

Buddy Hield, c’est un sniper qui n’a besoin que de très peu d’espace pour scorer de loin, qui force très peu ses tirs, avec une très bonne science du déplacement placé par Carlisle dans un système qui cherche à créer du mouvement et à créer des espaces… Évidemment ça fait des étincelles.

Myles Turner :

C’est peut être l’élément le plus important de notre attaque, ce qui est ce dont il rêvait le plus d’ailleurs. Chaque action se passera systématiquement autour de lui. Comme via des jeux d’écrans où notre pivot est un menace immense (malgré une pose d’écran pas exceptionnelle) : des pick n roll qui permettent de créer des changements de défenseurs, qu’il prend désormais un grand plaisir à attaquer, mais aussi des espaces pour le bénéficiaire des écrans qui pourra alors servir Myles dans la raquette ou trouver un espace pour tirer. Avec un Tyrese, qui est très bon pour jouer ses pick n roll et qui arrive très bien à jouer Myles, et bah c’est simple mais c’est super efficace !

Mais le vrai génie de Carlisle, c’est d’abuser des pick n pop : Quand après son écran (ou sa feinte d’écran) le numéro 33 va reculer pour recevoir la balle à 3 points et tirer. Turner étant l’un des meilleurs pivot stretch de la ligue, un pick n pop bien executé c’est très très souvent souvent 3 points facile ! Et ça, les pivots adverses, ils ne sont pas habitué à le défendre, souvent habitués à rester cantonné dans la raquette. Notre coach en sur-abuse : un nombre de pick n pop quasiment aussi élevé que celui de pick n roll avec un objectif, offrir des tirs faciles et créer de l’espace, eh oui des pivots qui remontent défendre Myles à 3pts, ça crée tout de suite de giga espaces dans la raquette.

Exemples de Pick n pop. Myles reste volontairement derrière la ligne à 3pts pour punir les mauvaises défenses adverses. Cette stratégie permet aussi de laisser plus de place au porteur de balle pour attaquer le panier

Maintenant que l’équipe a pris un nouveau tournant et s’est spécialisée dans un jeu très rapide avec énormément de mouvement, le rôle de Myles grandit : Ses déplacements sans ballons deviennent plus qu’important dans ce nouveau style de jeu et il est d’autant plus sollicité par ses coéquipiers. Super pour un joueur qui mine de rien a sû depuis quelques années se placer parmi l’élite en terme de finission dans la raquette.
Quand on est entouré par des passeurs comme T.J. McConnell, Andrew Nembhard et Tyrese Haliburton, c’est primordial d’être toujours bien placé, prêt à recevoir le ballon, par ce que ça sera quasiment synonyme de panier à chaque fois. Surtout avec Tyrese qui a une capacité à attirer les défenses vers lui tout en ayant toujours en tête la position de chacun de ses coéquipiers. Myles bénéficie très souvent d’une grande liberté de mouvement dans la raquette qui se ressent beaucoup lors des actions collectives

Myles ou l’art de se placer dans les angles de passe

Carlisle a redonné un second souffle à la carrière de Myles cette saison : lui qui a montré de gros progrès en attaque chaque année, trouve son impact offensif décuplé en bonne partie grâce à un système qui fait tout pour le servir dans les meilleures conditions possibles !
En tant qu’exemple : 3 tirs à trois points sur 4 tentés par Turner sont complètement ouverts, et dans cet exercice il tourne à 40%.

On voit bien là le bon travail de Carlisle pour utiliser au mieux Turner, mais ce serait sûrement minimiser le gigantesque travail de Myles cette saison afin de devenir une vraie arme offensive fiable.
Notamment grâce une aggressivité de plus en plus présente et surtout maitrisée : là où il y a quelques années, Turner était massivement critiqué sur sa passivité en attaque et sa timidité, il semble avoir entendu toutes les critiques et changé son jeu en conséquence.

On peut le remarquer sur plusieurs plans : dans un système en 5out très orienté sur le jeu extérieur, Myles se retrouve avec un accès à la raquette peu ou pas défendu, il a un boulevard pour attaquer. Par contre, ça sous entend aussi qu’il doit souvent commencer son attaque du panier depuis la ligne à 3 points, ce qui pour un pivot peut s’avérer mission impossible, mais ce serait mal connaitre notre Texan.

Turner utilise son très bon toucher pour trouver l’accès au panier, peu importe comment les défenses reviennent sur lui

Avoir un pivot capable de jouer ses un contre un et d’être agressif dès la ligne à 3pts, c’est précieux, surtout encore une fois dans un système qui fait tout pour laisser un accès à la raquette systématique, tout en proposant des solutions de tirs à 3 points absolument partout autour.
Remarquez aussi comment Myles profite du fait qu’il soit une menace à 3 points pour attirer les défenseurs vers lui et les prendre à contrepied en attaquant le cercle. C’est aussi là une de ses forces, conditionner les joueurs adverses à avoir peur de son tir de loin !

Au final le rôle de Myles ne différe pas tant que ça de celui des autres joueurs du 5 majeur : tu proposes des solutions de tir à 3 points et quand tu as l’occasion d’attaquer le panier et de créer du mouvement, tu fonces ! Sauf que dans cet exercice là, Turner est bien plus utilisé que les autres : parce qu’il pose 80% des écrans sur le porteur de balle, parce qu’il est souvent démarqué, les pivots adverses trainant bien souvent en aide et dans la raquette, il se retrouve très très souvent balle en main dans des conditions idéales.

Ça se voit dans les stats, Myles possède le 2ème plus haut « Usage percentage » de notre 5 majeur, derrière Tyrese mais devant Buddy et très loin devant Aaron et Andrew. (une stat qui mesure/estime l’implication d’un joueur au sein de l’équipe, plus il est haut, plus le joueur est impliqué et utilisé en attaque), montrant ainsi que Myles est un des pilliers de notre attaque, autour duquel se construit notre jeu offensif.

La vraie efficacité de Myles, et ce qui explique sûrement que Carlisle ait tout fait pour le conserver, c’est sûrement sa polyvalence, capable de tirer de loin (que ce soit en catch n shoot, après un dribble ou même 1m derrière la ligne), à mi distance, sur pénétration ou dans la raquette, soit avec son bon toucher, soit comme un bourrin… Il n’y a rien que Myles ne sache pas faire et ça permet à notre coach de lui donner des rôles différents selon les matchups : contre des raquettes faibles à la Washington ou Charlotte (ce ne sont que des exemples :p ), l’attaque du panier sera bien plus systématique que contre des confrontations contre des Anthony Davis ou des Joël Embiid où il jouera bien plus à 3 points, ces deux joueurs étant difficiles à attaquer.

Et ça c’est un immense luxe pour Rick Carlisle, parce qu’avec un profil comme celui de Turner, la question n’est pas « Comment créer une stratégie autour de Myles Turner », c’est plutôt : « Comment utiliser au mieux le talent de Turner au service de la stratégie d’équipe », et ça change tout !

Autour de ça

On l’a vu, notre attaque est avant tout orientée autour de notre trio de tête Haliburton-Hield-Turner, à eux trois ils arrivent presque à faire tourner notre attaque.

Autour de ça un constat : « ok mais ce trio fait vraiment, mais vraiment pas tourner notre défense », donc le but ça va être avant tout d’ajouter des défenseurs capables de faire le sale boulot. Mais autre problème, il faut que ça shoote, et que ça coure sinon c’est toute la stratégie vue ci-dessus qui saute.
En partant de ça on peut déjà écarter T.J. McConnell, Oshae Brissett, Jalen Smith, Isaiah Jackson qui ne sont pas réputés pour leur tir de loin, ainsi que Bennedict Mathurin qui n’est pas élite de loin et en défense même s’il progresse (et qui en plus a besoin du ballon de temps en temps). Maintenant qu’on a viré 60% de l’effectif il reste plus grand monde :

  • Andrew Nembhard : excellent en défense, capable de mener le jeu et complet en attaque, même si pas le plus fiable au shoot.
  • Aaron Nesmith : bon shooter, un vrai soldat qui se bat au rebond et qui défend vraiment bien, même des poste 4/5.
  • Jordan Nwora : arrivé récemment, sûrement le moins bon défenseur du lot, même s’il est loin d’être mauvais, mais il reste indéniablement le meilleur attaquant du lot avec le shoot le plus efficace !

Et bah c’est exactement ce qu’on voulait ! Pas étonnant de voir ces 3 joueurs les plus présents dans le 5 majeur pour encadrer notre trio, Andrew Nembhard est envoyé en mission défensive sur tous les joueur de moins de 2m03 et quand c’est plus grand c’est Aaron Nesmith qui s’en charge.
Combler les lacunes de l’effectif avec des joueurs complémentaires, ça masque pas tous les problèmes (en défense notamment), mais ça marche ! Et on est bien content d’avoir des joueurs à envoyer sur les Giannis, Curry ou autre LeBron et qui en plus tirent de loin.


Le plan de jeu offensif de Carlisle est clairement super efficace : individuellement un cinq majeur « Haliburton-Nembhard-Hield-Nesmith-Turner » ça vend pas du rêve, c’est là qu’on voit le travail majeur entrepris par notre coach. Un travail que jamais McMillan ou Bjorkgren n’ont réussi à mettre en place : créer une identité et un jeu clair avec une hierarchie établie. Rick fait passer la cohérence et la compatibilité avant le talent, Mathurin a beau être meilleur, Andrew Nembhard est plus utile à notre 5 majeur.
Nos joueurs savent pourquoi ils sont sur le terrain, ils connaissent leurs rôles et peuvent se reposer sur des systèmes diverses et efficaces qui profiteront à chacun. C’est super encourageant pour la suite !

Maintenant, il va falloir commencer à réfléchir à comment créer un plan de jeu défensif cohérent et viable, qui ne se repose pas que sur des individualités.

Regarde les Pacers la nuit, écris le jour, domirai demain. C’est moi qui gère le site web et les réseaux sociaux du projet. Queer.