Andrew Nembhard tenant fermement le ballon entre ses mains

Preview 22/23 : Nembhard . Nesmith . Theis

Andrew Nembhard

Drafté en 31ème place, c’est l’annuel coup de cœur version Pacers : un joueur agé (22 ans), absolument pas prévu si haut dans la draft, mais qui a su conquérir le staff. Meneur spécialisé dans l’organisation du jeu, très bon passeur, avec un physique plus qu’intéressant : grand pour son poste (1m94), mais malgré tout très rapide avec des appuis et des changements de directions explosifs qui lui permettent de créer des différences.
Plutôt offensif, il arbore des pourcentages au tir satisfaisants : plus qu’efficace à mi-distance, capable de loin, le tout avec une gestuelle très propre, on peut espérer le voir gagner en régularité et en confiance avec le temps. Cependant sa force reste très principalement sa vision de jeu. Toujours au courant de où se trouvent ses coéquipiers (sans même les voir), il est capable de décocher une passe pour n’importe qui depuis n’importe où. Sa très bonne motricité lui permet de créer de très violentes différence qui lui donnent des bonnes situations mi-distance, près du panier ou de passes pour des coéquipiers démarqués.

Un profil en pleine continuité de la flopée de meneurs d’Indiana ces dernières années, difficile à comparer mais on peut parler d’une sorte de mélange entre le physique et le handle de Aaron Holiday avec le poignet et la vision d’un Brogdon ; C’est tout ce qu’on lui souhaite.
À suivre ses progrès en défense et sa prise de masse qui pourraient lui poser de vrais problèmes dans la Nba actuelle.

Aaron Nesmith

Aaron Nesmith c’est un peu le Alize Johnson de Boston : un potentiel qui fait rêver toute une ville, mais un joueur qui sur le terrain patauge. Avec toujours l’espoir de le voir un jour sur les devants de la scène. Au moment de la draft (où il sera selectionné en 14ème place), il est vu comme ayant un profil de shooter, ce qui deux ans plus tard parait incompréhensible : 27% de loin, il marquera au moins un 3 points dans seulement 19 des 52 matchs où il apparaitra (pour quand même 11min de temps de jeu moyen).
Ses qualités apparentes aujourd’hui se réfèrent plutôt à son hustle et à son physique qu’il arrive bien à mettre en avant pour contribuer. Mais sans pour autant réussir à vraiment se démarquer de la masse.
Le manque d’adresse régira sa saison dernière : 22 matchs à 0% pour seulement 3 matchs au dessus des 50% au tir, les éléments s’acharnent sur lui…
Pour sa défense son premier match de pré-saison il montrera un tout autre visage, bien plus en forme et adroit, avec de la vraie défense. Peut être qu’au sein d’un systeme plus collectif, avec un banc qui joue rapide et qui est rempli de jeune talentueux, Nesmith nous montrera le visage qu’attendaient tous les fans des Celtics ces deux dernières années. En tout cas c’est un Aaron Nesmith sourire au lèvre et motivé qui a rejoint les bancs d’Indiana, pour notre plus grand plaisir. Vrai poste 3 (aillier), il devrait avoir un vrai temps de jeu sur ce qui est sûrement le poste le moins fourni de toute l’équipe (Oshae étant le seul vrai 3 de l’équipe, et encore on peut le voir comme un 3/4).

Daniel Theis

Définition du soldat, Daniel Theis, c’est ce joueur qu’on recrute pour faire le sale boulot : pivot malgré sa taille (2m03, soit presque la même taille que Oshae Brissett), il est un joueur plus que complet !
Pas une seule saison sous les 60% à 2 points, 32% de moyenne de loin en carrière, bon rebondeur vu sa taille et son poste. Un joueur qui sait contribuer peu importe son rôle, son temps de jeu ou son poste. Difficile encore de savoir s’il jouera beaucoup à Indiana ou non, mais son profil plus qu’intéressant devraient amener pas mal de franchises à toquer à la porte d’Indiana. Gros bémol cependant en défense ou son gabarit se fait plus que ressentir.
Avec une personnalité plutôt vantée par toutes les équipes dont il a fait partie, Theis sera à coup sûr un parfait coéquipier et super Homme de vestiaire. Lui qui sort de ce qui est sûrement sa meilleure campagne en carrière avec l’Eurobasket 2022. À lui de continuer dans sa lancée pour pouvoir s’assurer un futur radieux, à Indiana ou ailleurs.

Regarde les Pacers la nuit, écris le jour, domirai demain. C’est moi qui gère le site web et les réseaux sociaux du projet. Queer.