Sa saison 2021-2022

En sortie d’une première saison aux Wildcats déjà convainquante, Mathurin décida de continuer une année de plus dans son équipe de cœur. Utilisé comme shooter au sein de l’effectif, il excellera à cet exercice tout au long de la saison. Il s’élèvera très vite comme option offensive numéro 1 aux Wildcats. Plus responsabilisé, avec plus de temps de jeu et plus de ballons, il révèlera enfin tout son talent, bien plus étendu que son simple shoot : Un physique incroyable, qui lui permet de s’elever plus haut, d’aller plus vite ou plus loin que n’importe quel autre joueur de son âge.
Son physique est ce qui est le plus visible quand on regarde ses highlights de l’année précédente : Des posters monumentaux, du contact, et des premiers pas explosifs qui lui assureront quelques top 10 Nba dans le futur. Du shoot, du physique et un jeu sans ballons très dynamique constituent un arsenal lui permettant de trouver plus que facilement des occasions de tirs. De près comme de loin Bennedict Mathurin risque d’être une vrai menace offensive !
Au final sa saison frolera la perfection : nommé PAC-12 Player of The Year (meilleur joueur de sa conférence), nommé Second Team All-American à l’unanimité (équivalent de la All-Nba second team pour la NCAA), Champions du PAC-12 avec Arizona, tout lui réussit !
C’est assez logiquement donc que son commencera à se faire de plus en plus entendre au sein des différents scoots, où beaucoup l’annoncent dans le top 10 de la prochaine draft.

La suite on la connait : Drafté en sixième place par les Pacers, il avouera avoir été en contact avec Haliburton auparavant, trahissant certainement l’enthousiasme de la franchise vis à vis de ce joueur. Dès le début il se montrera très professionel dans ses prises de paroles : Ravi d’attérir à Indiana, impliqué dans le projet, et excessivement confiant quant à sa valeur.
Une confiance qui divise : beaucoup trouvent qu’il ferait mieux de se taire, d’autres aiment ce coté arrogant qui manque à la franchise, une chose est sûre, les deux camps finiront par ce mettre d’accord lors des débuts de Mathurin en summer league.

• 23 points lors de son premier match, à 9/16 au tir. Un alley-oop comme premier panier sous le maillot d’Indiana, un trois points comme deuxième… En deux minutes à peine Mathurin aura montré l’étendue de ses talents !

Au final le canadien finira la summer league avec une moyenne de 19 points, 4 rebonds, 1 passe pour à peine 22 minutes de jeu (et en 49/38/76 !!). Montrant qu’il était l’un des meilleurs attaquant de la summer league, il finira 7ème meilleur scorer de la compétition, tout en arborant un temps de jeu bien inférieur à tout ceux le devançant (ainsi que de meilleurs pourentages pour la plupart).

Son rôle en 2022-2023

Une chose est sûre : On n’a pas tanké pendant une année entière pour ne pas faire jouer notre rookie. Lui donner des minutes coute que coute risque d’être une priorité, sûrement en début de banc pour débuter, mais il ne serait pas étonnant de le voir coulisser en titulaire très rapidement, pour le tester aux côtés d’Haliburton notamment.
L’objectif va être de trouver un jeu dans lequel il peut s’épanouir ! Le jeu rapide, le jeu sans ballon ou même le « run n gun » (= courir et tirer) peuvent être des options qui seraient favorable à Bennedict dans son développement (et qui pourraient bien marcher pour Tyrese, Chris et Isaiah aussi).
Il ne sera clairement pas le joueur qui aura le plus la balle en main, mais on devrait le voir impliqué dans une bonne partie des phases offensives. Parfait pour être aligné aux cotés d’un Tyrese Haliburton. Le 000 est en marche !

Ce qu’on aimerait voir changer

La plupart des scouting reports concernant Bennedict Mathurin semblaient aussi unanimes sur ses qualités que ses défauts. Ses qualités ne manquent pas pour son jeune âge, mais ce sont ses défauts qui l’empêcheront souvent de rejoindre un top 5 de draft déjà bien installé pour tous les scouts. Résumons tout cela :

1. Sa défense sur l’Homme : tout le monde s’accorde à le dire, Bennedict Mathurin a le physique pour devenir un défenseur élite, eh non, ça ne veut pas pour l’instant. Sa défense est loin d’être parfaite et inquiète parfois sur sa réelle envie de s’améliorer dans ce champ là, il a les capacités mais les progrès ne suivent pas au même rythme.
   Arrivé à Indiana, au sein d’un effectif dont on a moins de preuves de l’existence de leur défense que de l’existence de la matière noire dans l’univers, ça fait peur : le québecquois ne risque pas de progresser en défense de si-tôt. Attention ! S’il ne progresse pas rapidement dans ce domaine là, il risquera de se transformer en poids mort pour l’équipe, ciblé en défense par toutes les équipes adverses. Un Carmelo Anthony avec moins de jeu balle en main, sans façon !
2. Comme divulgaché la ligne juste au dessus, le jeu balle en main : même si convenable en NCAA, en Nba, où le niveau de jeu est bien plus élevé, ses capacités de dribbles actuelles risquent de le limiter. L’arrière se repose énormément sur son premier dribble pour créer des différences (premier dribble qui est d’une efficacité monstrueuse), mais derrière si la différence n’est pas suffisante, tout se complique… Ajoutons à cela une vision de jeu et un jeu de passe très moyen et Mathurin pourrait vite se retrouver sans solution viable, relégué au rang de ‘catch n shooter’, loin d’être l’idéal pour un rookie…
   Il doit trouver comment profiter de sa rapidité et de son physique pour faire déjouer son défenseur. Jouer ses 1v1 contre des pivots pourrait déjà servir de bonnes bases pour s’entrainer !