T.J. McConnell en accolade avec LeBron James

Preview 22/23 : T.J. McConnell

Sa saison 2021-2022

Révélation de la saison 2020-2021, T.J. McConnell est devenu en moins d’un an le cœur et les poumons de cet effectif, ce qui le hissera logiquement au rang de sixième Homme. Position qu’il conservera au début de cette nouvelle saison malgré le changement de coach : 25 minutes de temps de jeu de moyenne où il sera le métronome de la seconde unit. Balle en main il distribue et distribue les passes décisives inlassablement tout en courant partout des deux côtés du terrain. Fadeaway à 3 mètres face à des pivots, trashtalk grand sourire, on a retrouvé le T.J. qui nous avait fait tant kiffer la saison précédente, à l’exception près de ses célèbres « Interceptions sur remise en jeu » qui ont quasiment disparu de sa palette… À croire que tous ses adversaires le connaissent et le redoutent désormais.

Malheureusement, sa saison aura été de très courte durée : un mois et demi de compétition et une vilaine blessure au poignet vient l’éloigner pour quasiment toute la saison. Une opération au poignet qui se déroule sans encombre et T.J. McConnell ré-enfilera le maillot pour les trois derniers matchs de la saison, pour le plaisir de tous, rencontres au cours du quel il contribuera à un niveau semblable à celui avant blessure, bon indicateur d’une blessure qui ne laisse pas de grosses séquelles !

Ses moyennes sur la saison :

  • 8,5 points / 3,3 rebonds / 4,9 passes / 1,1 interceptions

Une saison avec des stats très similaires à celles de l’année précédente, même si son nombre d’interceptions et de passes ont sensiblement diminué. Au contraire, son nombre de ballons perdus a carrément été divisé par deux, je ne pensais pas qu’on pouvait faire plus propre que cela, mais en fait si, il l’a fait.

Son rôle en 2022/2023

T.J. McConnell, que l’on peut désormais appeler « T.J. » puisque Leaf et Warren ne sont plus de l’effectif, est bien implanté dans l’effectif, puisque son contrat signé l’été dernier l’emmène jusqu’en 2025.
Vétéran de l’équipe son rôle va être important : être la voix de l’équipe, il pourrait même facilement en devenir capitaine, tant l’énergie qu’il dégage rend les autres meilleurs. Meneur remplaçant derrière Haliburton, il va continuer d’avoir un temps de jeu conséquent. Attendez vous à le voir aligné aux côtes de Tyrese à certaines périodes, lui qui a souvent cotoyé les mêmes 5 que Brogdon. Il sera à coup sûr appelé pour finir les matchs importants, dans les moments où il apporte ce qu’aucun autre arrive à apporter.
En bref, un rôle pas si différent de celui des années précédentes, mais c’est là qu’il excelle, pourquoi changer ?

Ce qu’on aimerait voir changer

Vétéran, T.J. n’a plus grand chose à prouver, son plafond n’est pas si élevé, mais il le côtoie dans 100% de ses matchs, et joue avec une efficacité folle. Il fait partie d’un groupe giga restreint et select des meneurs qui n’ont pas besoin de shoot pour être impactant, difficile de lui reprocher cela.
À vrai dire, j’ai du mal à reprocher quoi que ce soit à T.J., son jeu est si efficace. Son arsenal offensif comme défensif est loin d’être le plus fourni, mais chacuns de ses talents, points forts, sont millimétrés, travaillés et optimisés au maximum pour le rendre innarêtable.
On ne lui demande pas de scorer en première intention, ses lacunes sur ce point là sont secondaires (son gabarit ne l’aide pas), il est capable en une seule passe de créer des différences, bien plus efficacement que s’il tentait de marquer par lui même. On ne lui demande pas non plus de travailler son tir pour être plus efficace, il en prend que très peu, et bon, dans quasiment 80% des cas, les défenseurs sautent à la feinte (dans un méchanisme que j’ai du mal à comprendre… il doit exister un effet McConnell !), tant que ce sera le cas, des solutions bien plus intéressantes lui seront offertes.

Au final, T.J. McConnell possède une intelligence de jeu très grande qui lui permet de compenser efficacement la plupart de ses défauts, même s’ils restent présents. Lui qui se donne déjà corps et âme sur le terrain, peut être vaudrait-il mieux qu’il continue à jouer le jeu efficace qui le caractérise, plutôt que d’essayer de combler des défauts qu’il arrive à contourner sans trop de problèmes.

Regarde les Pacers la nuit, écris le jour, domirai demain. C’est moi qui gère le site web et les réseaux sociaux du projet. Queer.